Il a su se faire désirer, c’est le moins que l’on puisse dire. Je l’ai vu partout, se laissant dévorer par d’autres mains que les miennes. J’ai tenté de résister à la pointe de jalousie qui s’emparait de moi, mais très vite, elle a fait son oeuvre. Je n’en pouvais plus, moi aussi j’avais le droit à ma parenthèse enchantée. Et puis un jour, j’ai reçu LA confirmation, il était enfin disponible, je n’avais plus qu’à venir le chercher.
« Le premier jour du reste de ma vie » par Virginie Grimaldi (alias l’hilarante Femme Sweet Femme) était à moi, rien qu’à moi. Paradoxe, je ne l’ai pas ouvert tout de suite, un autre livre – celui de Nicolas Delesalle – réclamait ardemment mon attention.
Et puis un soir, très tard, j’ai été malade. Alors j’ai feuilleté les premières pages pour me changer les idées et mon esprit est parti instantanément en croisière. Le lendemain, j’ai repris mon billet 1ère classe, tout comme les jours qui ont suivi. J’ai rêvé de croisière – moi qui déteste profondément le principe – , j’ai rêvé de périples autour du monde et je me suis laissée bercer par le paquebot voguant sur les flots. J’ai ri aux péripéties des drôles de dames Marie, Camille et Anne. Je me suis reconnue dans quelques pages, j’ai souri en lisant mon Goldman chéri, j’ai imaginé cette histoire au cinéma, j’ai repéré quelques références, je me suis prise à rêver encore et toujours.
« Le premier jour du reste de ma vie » est un « feel good » roman comme on les aime. Ni trop girly, ni trop gnan-gnan et surtout, complètement de son temps. La place de la femme au foyer, sa place dans la société, ses envies, ses amours et ses emmerdes. Ses copines aussi. Je me suis retrouvée dans Camille, celle qu’elle essaie d’oublier à tout prix la personne qu’elle était avant. Je suis encore à ce stade « d’avant », alors ça me touche.
J’ai vécu il y a presque cinq ans maintenant une épreuve qui aurait pu, qui aurait dû tout chambouler dans ma vie et pourtant, je suis là, au même point qu’avant, confite dans mes habitudes. A la lecture du livre de Virginie, une fois encore, j’ai envie de tout envoyer promener pour me trouver, enfin. Derrière la légèreté de son livre, Virginie cache autre chose de beaucoup plus profond. Chacun a, bien entendu, sa propre lecture de ce premier roman, mais tout le monde peut complètement s’y retrouver et ça, c’est l’essentiel.
5 Comments
[Livre] Tu comprendras quand tu seras plus grande. – Bulles de Flo
juin 9, 2016 at 3:21 pm[…] dernière, Virginie avait déjà réussi son pari avec « Le premier jour du reste de ma vie« . J’avais compris tout de suite qu’elle n’en resterait pas là et que […]
Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie – Bulles de Flo
mai 1, 2017 at 7:02 am[…] de trois. On attendait ce nouveau bébé avec impatience. Doux euphémisme. Après Le Premier Jour du reste de ma vie, puis Tu comprendras quand tu seras plus grande, Virginie Grimaldi a, une fois encore, réussi son […]
Quand nos souvenirs viendront danser de Virginie Grimaldi – Bulles de Flo
mai 6, 2019 at 7:01 am[…] écrit sur le premier, puis le deuxième, et le troisième. Le quatrième, Il est grand temps de rallumer les étoiles […]
[Livre] Tu comprendras quand tu seras plus grande. – Bulles de Flo
avril 7, 2020 at 4:44 pm[…] dernière, Virginie avait déjà réussi son pari avec « Le premier jour du reste de ma vie« . J’avais compris tout de suite qu’elle n’en resterait pas là et que son […]
Et que ne durent que les moments doux, par Virginie Grimaldi – Bulles de Flo
juin 22, 2020 at 7:31 am[…] Le premier jour du reste de ma vie, Tu comprendras quand tu seras plus grande, Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie, Il […]