Le musée du quai Branly – Jacques Chirac, inauguré en 2006, n’a certes pas 20 ans sur le papier, mais dans la réalité, voilà deux belles décennies que l’institution développe sa propre politique d’acquisition d’œuvres d’art. À cette occasion, du 24 septembre au 26 janvier 2020, le musée présente son histoire en 500 œuvres iconiques.
Le musée du quai Branly se découvre en une exposition mythique
Depuis la création du musée du quai Branly – Jacques Chirac, 77 082 œuvres précisément – historiques et contemporaines – ont intégré sa collection via la politique d’acquisition. En totalité, le musée conserve aujourd’hui 382 538 œuvres à l’inventaire. Je ne sais pas si vous vous représentez le volume que cela peut faire, c’est tout simplement énorme.
Né de la fusion entre le Musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie et du musée de l’Homme, le musée du quai Branly a une belle vocation : témoigner de la vitalité des créations d’Afrique, d’Océanie, d’Asie et d’Amériques et d’élargir la connaissance du public sur ces cultures vivantes ou disparues, grâce à sa collection constituée du 16ème siècle à nos jours.
Exposition 20 ans d’acquisitions au musée du quai Branly
L’exposition 20 ans ne fait pas les choses à moitié. Le grand public pourra, ainsi, découvrir dès aujourd’hui les coulisses du musée, les métiers qui le constituent et les anecdotes qui entourent les œuvres d’art. Le saviez-vous ? En France, les œuvres des collections publiques sont inaliénables et imprescriptibles : le musée du quai Branly n’en est donc pas le propriétaire.
L’enrichissement des collections s’effectue selon quatre principales modalités : les dons (qui représentent 60% des acquisitions du musée), les achats auprès des particuliers, les dations en paiement (dans le cadre des droits de succession) et le dépôt d’oeuvres appartenant à des particuliers ou des personnes publiques. Par ailleurs, la Convention de l’Unesco contraint les musées à enquêter sur les œuvres acquises pour s’assurer de leur traçabilité et des conditions dans lesquelles elles ont été collectées.
Ce que vous verrez dans cette exposition
Des collections de photographies historiques, en passant par des récits visuels du voyage (entre dessins et photographies), des collections de plumes américaines (diadème, brassards, couronnes, etc.), des collections de textiles, bijoux et parures toutes plus fabuleux les uns que les autres ou bien encore via le mur de quarante calebasses aux décors réalisés par des femmes peules, le grand public sera transporté dans un univers aux mille couleurs et textures.
Les spatules vomitives des Taïno de l’île d’Hispaniola (une partie de l’actuelle République Dominicaine) ne vous laisseront pas indifférents, tout comme le costume de Reine de Carnaval de Louisiane ou bien encore ces masques du Diable boliviens. C’est beau, étrange et intriguant. En un mot comme en cent : allez-y, cultivez-vous et ouvrez vos horizons tout en restant à Paris.
Les informations pratiques : exposition temporaire ouverte du 24 septembre au 26 janvier, plein tarif à 10€.
Mille mercis à l’agence Alambret Communication pour cette très belle invitation.
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