Les cheerleaders des Dallas Cowboys font voler leurs pompons sur Netflix pour une série documentaire en sept épisodes. Loin d’être frivole, cette série suit le parcours des nouvelles venues et vétérantes, au plus près d’un univers aussi impitoyable que séduisant.
America’s Sweethearts : découvrez les cheerleaders des Dallas Cowboys sur Netflix
L’attrait de la plateforme de streaming pour les cheerleaders n’est pas nouveau, puisque ces sportives de haut-niveau ont fait l’objet d’une série avec Cheer, avec un focus sur l’équipe universitaire des Navarro, située à Corsicana au Texas.
L’angle choisi pour cette nouvelle série documentaire est peu ou prou le même : suivre l’engagement des rookies (les petites nouvelles de 1ère année) et des vétérantes pour la saison 2023 des Dallas Cowboys, à ceci près que les cheerleaders sont ici des professionnelles et non des étudiantes. On assiste donc aux différentes auditions qui serviront de premier écrémage, suivi du camp d’entraînement – avec son nouvel écrémage – et aux premiers matchs.
Intégrer les « DCC », le projet d’une vie
Le programme de Netflix hameçonne subtilement et efficacement son audience avec une série qui ne s’attarde pas uniquement sur les paillettes et les pompons, loin de là. On y découvre pêle-mêle les portraits des rookies et des vétérantes, leurs espoirs, leurs craintes, leurs forces et surtout leurs faiblesses. On découvre également les différents rouages et personnes clés qui font le succès des DCC, le petit surnom des cheerleaders.
Les cheerleaders sont des athlètes de haut-niveau et rien ne leur est épargné : des réflexions sur le look, sur leurs poids, leurs forme et méforme physique… tout y passe. À ce jeu un brin toxique, c’est la cheerleader Victoria qui semble y perdre. Fragile vétérante de 4 ans (les DCC ont le droit de revenir pendant 5 ans), elle est l’un des personnages principaux de cette saga.
America’s Sweethearts : l’omniprésence de Dieu et l’absence de suivi
Autre invité de taille : Dieu. « Il » est partout, dans chaque décision, chaque respiration, chaque soupir, que ce soit pour les cheerleaders ou le staff. Rien ne se passe sans « sa » volonté, notamment pour la rookie Reece qui pousse la chose à son paroxysme. Dérangeant ou normal, chacun se fera son idée.
En revanche, une chose est sûre : en dépit du vernis de sororité extrême, il ne faut pas s’y tromper. L’absence de réel suivi psychologique est criant, tant pour les rookies que les vétérantes qui ne vivent que pour les DCC, lorsqu’elles n’ont pas un travail en parallèle (car oui, la plupart des vétérantes ont un travail qui s’ajoute aux nombreuses heures d’entraînement). Leur désarroi est palpable et saisissant, d’autant plus quand la santé s’en mêle : entre entorses à répétition, opérations chirugicales d’envergure et douleurs, ces cheerleaders de l’extrême sont époustouflantes.
En résumé…
Avec cette nouvelle série documentaire de qualité qui se regarde très facilement, Netflix gagne son pari. On s’attache aux personnages et on en apprend plus sur le fonctionnement et les coulisses du cheerleading professionnel, une discipline sportive des plus exigeantes.
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