Que regarder sur Netflix ? L’étendue des programmes proposés est telle qu’il est très facile de s’y perdre. Voici cinq programmes disponibles sur la plateforme à voir, notamment si vous cherchez des documentaires et séries sans prises de tête.
Que regarder sur Netflix : les documentaires
Plonger dans le catalogue de Netflix, c’est risquer de s’y perdre : il y a du choix, beaucoup, presque trop. Alors voici une sélection de documentaires qui pourraient satisfaire vos envies de soirées popcorn.
Bad vegan, arnaque au menu
Dans la même lignée que l’Arnaqueur de Tinder ou Inventing Anna, Bad Vegan est un documentaire en quatre épisodes basé sur l’histoire vraie et complètement folle de Sarma Melngailis, entrepreneuse américaine et précurseure de la « raw food » – ou crudivorisme – servie dans les restaurants les plus tendances.
Passionnée par le mode de vie vegan, la jeune femme ouvre un restaurant dédié, « Pure Food and Wine », à New York en 2005. À l’époque, tout le gratin s’y presse pour se régaler les papilles. C’est LE lieu où il faut être vu. Jusque là, rien de bien intéressant, quand soudain, Sarma Melgailis fait la connaissance de celui qui l’entraînera vers le fond : Anthony Strangis.
Sans trop dévoiler le contenu des épisodes, toujours plus fous et dérangeants les uns que les autres, il est question d’emprise, de crédulité totale et d’arnaques financières. Jusqu’où peut aller la naïveté d’une personne ? À quel point certaines croyances peuvent-elles aveugler un individu ? Bad Vegan est un documentaire édifiant sur la domination mentale exercée par un escroc sur un esprit qui s’avère fragile. À voir.
Abercrombie & Fitch, une marque sur le fil
À la fin des années 90/début 2000, « la » marque hype par excellence était Abercrombie & Fitch. Tous les ados et jeunes adultes de l’époque voulaient qui un t-shirt, qui un sweat, voire simplement le parfum entêtant (doux euphémisme) des boutiques. Tous ? Non, puisque l’enseigne se réservait le droit de filtrer les specimen les plus beaux et surtout blancs à l’entrée des boutiques. L’image de marque d’Abercrombie était aussi simple et parfaite que la fameuse american way of life de la jeunesse dorée façon Newport Beach/Ralph Lauren.
Dans son documentaire, Netflix montre ce qui a fait le succès de la marque, mais aussi ce qui a causé sa perte, entre racisme décomplexé et marketing au final chancelant. Un programme intéressant pour comprendre le mécanisme d’amour et de désamour de la marque. Attention cependant si vous aimez une réalisation « fluide » et sans chichis, car ce documentaire est un poil épileptique et parfois pénible à regarder si la concentration n’est pas à 100%. À vous de juger.
Le dernier vol de la navette Challenger
Voilà un documentaire qui n’est pas récent, puisqu’il date de 2020, mais il n’en reste pas moins passionnant. Ce programme revient en détails sur le parcours de la navette Challenger qui a connu 9 décollages et atterrissages, avant de se désintégrer en vol en janvier 1986, entraînant la mort de l’équipage, dont 1 civile.
Bien avant l’explosion de la navette Colombia en 2003 qui a mis un terme au programme des navettes spatiales de la NASA, celle de Challenger fut le résultat d’une série de dysfonctionnements techniques et de batailles d’ego qui se sont avérés fatals. Le documentaire de Netflix revient, en plusieurs épisodes, sur ce qui a conduit à l’effroyable événement, sans pour autant tomber dans le pathos, le larmoyant ou au contraire, dans le scolaire quand il s’agit des aspects techniques de l’affaire.
Cheer
En 2020 déjà, je parlais ici de la saison 1 de la série Cheer, dédiée à une équipe de cheerleading aux États-Unis. Loin des clichés habituellement associés à cette discipline sportive, Cheer s’intéresse plus profondément aux portraits des sportifs et à leur coach, Monica.
Pour cette saison 2, la production s’est attachée aux retombées directes de la célébrité sur les sportifs, devenus de véritables stars invitées sur tous les plateaux TV. Sans oublier le fait divers (sordide) qui a marqué l’équipe, les évolutions personnelles de chacun… Cheer saison 2 fait plus dans l’introspection, quitte à perdre certains fans en route. Le rythme est plus lent, la discipline est peut-être mise un peu trop en retrait, néanmoins le traitement du sujet reste très intéressant.
Que regarder sur Netflix : la téléréalité
Alors là, gros coup de cœur inattendu pour cette série de téléréalité que j’ai littéralement dévoré en quelques jours. Attention, elle est perchée et totalement addictive.
L’Empire du Bling, saisons 1 & 2
Regarder le premier épisode de l’Empire du Bling, c’est assurément mettre le doigt dans l’engrenage de l’addiction. Il faut connaître la suite, immédiatement. La durée limitée de chaque épisode, environ 20 minutes, n’aide pas à la sobriété.
Concrètement, l’Empire du Bling se résume très facilement : entre fêtes, glamour et drames à Los Angeles, cette série suit la vie de (très) riches Asiatiques et Américains d’origine asiatique en quête de bons petits plaisirs à plusieurs centaines de milliers d’euros. Divertissant comme jamais.
Complètement hors-sol, ces milliardaires dépensent des sommes folles comme on éternue en période d’allergies au pollen, ont un goût pour les marques de luxe à la limite du ringard (sérieusement, les logos affichés partout, y compris sur les coussins, au secours) et adorent se créer des problèmes. Dallas ou Melrose Place à côté, ce sont les Bisounours. Souvent ridicules, parfois pleins de bon sens (hello Anna Shay), ces milliardaires « n’ont pas des vies faciles »…
Si chacun se fait rapidement une opinion sur tel ou tel personnage dans la saison 1, les cartes sont rebattues dans la saison 2 et sans spoiler, l’un d’entre eux mérite clairement une bonne paire de claques.
L’Empire du Bling est à déguster comme un bonbon acidulé, avec tout le recul et le second degré possibles pour ne pas sombrer dans le dégoût de la vie d’ultra-riches. C’est très léger, pas toujours fin, mais ça se mange sans faim.
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