Titulaire depuis la fin février d’un abonnement à la plateforme de streaming Max, via Amazon Prime, j’ai navigué entre différentes propositions de séries, documentaires et films actuellement disponibles. Résultat des courses : trois séries commencées et stoppées dans la foulée, une série entièrement visionnée et un documentaire qui a connu le même sort
Max, la plateforme de streaming qui complète Netflix et Disney Plus
Si vous ne connaissez pas Max, sachez que cette plateforme – accessible pour ma part via Amazon Prime et son interface toujours aussi peu pratique – rassemble les univers d’HBO (Games Of Thrones/House of Dragons, White Lotus, etc.), de Warner Bros., DC, Harry Potter, etc. Il y a donc de quoi faire pour agrémenter les soirées au chaud à la maison.
Ce que j’ai regardé dernièrement sur Max
Avec tant de choix, comment s’y retrouver ? Indubitablement influencée par TikTok, j’ai jeté mon dévolu sur trois séries et un documentaire pour débuter la découverte de la plateforme. Pour le moment, la déception a plutôt été au rendez-vous.
A Discovery Of Witches (Le Livre Perdu des Sortilèges)
À force de voir des edits sur TikTok, je me suis laissée fortement influencer et c’est sans réelles attentes que je me suis laissée emporter par les trois saisons de cette série dérivée de la saga littéraire du même nom, écrite par Deborah Harkness.
Le synopsis : « Diana Bishop, une brillante historienne de l’Université d’Oxford, se voit obliger d’embrasser sa destinée de sorcière, lorsqu’elle retrouve par mégarde un ancien manuscrit, dangereux aussi bien pour les vampires, les démons et ses semblables, connues sous le nom générique de « créatures ». Elle va alors former une alliance improbable avec Matthew Clairmont, un vampire de 1 500 ans, afin de découvrir les origines de ce livre et éviter qu’il ne tombe entre de mauvaises mains. Mais le début de leur histoire d’amour va bouleverser les tabous ancestraux et perturber la paix très fragile qui règne entre les créatures surnaturelles.«
Intéressée depuis quelques mois par la « fantasy », j’ai retrouvé dans cette série – lancée en 2019 – tous les éléments qui font le succès du genre : les créatures, la magie, la romance. A Discovery Of Witches fonctionne aussi grâce à un casting assez efficace, avec l’acteur britannique Matthew Goode (tout de même assez graou, même si trop lisse) et l’Australienne Terera Palmer dans les rôles principaux. Les rôles secondaires ont une vraie place et se révèlent indispensables dans ce puzzle magique. Les décors, d’Oxford à Londres en passant par la France, sont exceptionnellement beaux, ce qui ne gâche rien.
Concrètement, il y a évidemment des manques dans le scénario, des dialogues parfois indigents, des situations qui se résolvent comme par « magie » et des questions qui restent sans réponses, mais dans l’ensemble, ces trois saisons sont assez addictives et se dévorent rapidement ; parfaites pour se laver le cerveau en rentrant du travail le soir.
La Chute de P. Diddy : un documentaire fleuve sur la chute du magnat du rap US
Mégalo, fou, dangereux… Il n’y a pas de termes assez forts pour décrire la personnalité hors normes de Puff Daddy (P. Diddy, Diddy, etc.). Cette série documentaire, en cinq épisodes, revient en détails sur les allégations de violences extrêmes diverses et variées (doux euphémisme) entourant la carrière de l’un des rois du rap US, actuellement en prison, via une enquête réalisée sur plusieurs décennies basée sur des témoignages accablants inédits et des images d’archives jamais dévoilées. Âmes sensibles s’abstenir.
Grâce aux différents témoignages, souvent glaçants, de l’entourage de l’ex mogul du rap aux États-Unis, on en apprend plus sur son enfance et surtout sur ses agissements, ses manipulations, sa réelle perversion majoritairement tournés vers le genre féminin. Celui qui a su échapper de trop nombreuses fois à la Justice est enfin tombé, même s’il n’est pas encore condamné et qu’il crie son innocence, grâce à l’artiste Cassie, l’une de ses anciennes compagnes qui a eu le courage de le dénoncer.
Au-delà de l’aspect « monstrueux » du personnage, on en apprend également plus sur son réel impact sur l’industrie musicale américaine. Milliardaire, car excellent commercial et visionnaire, P. Diddy était, avant son incarcération et l’apogée de sa carrière, l’image même du « Dieu omniscient » dans le milieu du rap, ce qui explique aussi son image d’intouchable.
Attention, ce documentaire aux paroles assez crues, peut réveiller de mauvais souvenirs chez les personnes victimes de VSS (Violences Sexistes et Sexuelles), il s’agit donc de se préserver si vous souhaitez le regarder.
Ce que j’ai tenté de regarder, mais que j’ai lâché dès le début
Qui dit série, dit forcément déception. J’ai donc tenté deux autres séries, après les trois saisons de A Discovery Of Witches. Ce fut un échec, car j’ai stoppé le visionnage dès le 1er épisode, même si je vais peut-être redonner une chance à l’une d’entre elles.
The Pitt : quand Urgences rencontre 24H Chrono
Noah Wyle, alias Dr Carter pour les fans d’Urgences, rempile et remet son stéthoscope pour « The Pitt », soit une série qui suit le médecin et ses collègues au coeur d’urgences endettées et saturées. L’élément différenciant par rapport à la concurrence : un épisode = une journée auprès du staff et des patients.
Après le 1er épisode, j’ai jeté l’éponge, sans doute lassée par toutes ces séries médicales qui veulent réinventer la roue après Urgences justement (d’ailleurs son créateur n’a pas apprécié l’hommage et a entrepris une action en Justice) et Grey’s Anatomy. Même acteur, quasi même sujet, bon. À vous de voir, mais on m’a soufflé dans l’oreillette que je devrais poursuivre l’aventure pour accrocher.
La Roue du Temps et His Dark Materials
Toujours influencée par TikTok, j’ai tenté deux autres séries « fantasy », avec La Roue du Temps et His Dark Materials, à la Croisée des Mondes. Même punition que pour The Pitt, j’ai lâché après le 1er épisode. Longs, lents, sans réelles aspérités, je me suis largement ennuyée et je n’y ai pas trouvé mon compte pour poursuivre l’aventure. À tort peut-être ou est-ce la preuve que l’adaptation de romans fantasy n’est pas si facile que ça en a l’air ?
Je vais donc passer mon chemin et me tourner vers d’autres programmes sur Max, mais aussi sur Netflix, Amazon Prime ou Disney Plus. Et il y a de quoi faire !
1 Comment
La parisienne du Nord
mars 13, 2025 at 5:37 amAh je connais bien le syndrome de lassitude après le 1er épisode. J’ai failli l’avoir avec the White Lotus dont on parle beaucoup en ce moment (sortie de la saison 3). Je viens de finir la saison 1 : 6 longs et interminables épisodes. A la fin, je me suis dit « tout ça pour ça « .
Le doc sur P. Diddy m’intéresse.
Sinon sur Max, j’ai vu la série C.B. Strike d’après les livres de J.K. Rowling sous le pseudo Robert Galbraith. J’avais bien aimé les livres et la série est bien jouée. Ça vaut le coup. Les saisons sont courtes. C’est 1 livre/1 saison.