Agnès Obel. J’ai découvert cette chanteuse et compositrice danoise à peu près comme tout le monde je crois, avec son album Philarmonics. Depuis, je suis son parcours et me jette sur ses albums. Et Citizen of Glass n’a évidemment pas fait exception.
Agnès Obel : un peu de douceur dans ce monde de brutes.
J’apprécie tout dans l’univers musical d’Agnès Obel : sa douce voix éthérée, mais pas inaudible, ses mélodies, son ambiance cotonneuse… Je l’écoute typiquement quand j’ai besoin de faire une pause, de calme et de concentration. Étant perpétuellement à la recherche de LA bande-son parfaite pour bosser tranquillement, je peux dire que je touche presque au but avec Agnès Obel.
En effet, je fais partie de ceux qui ont besoin d’un peu de musique pour s’isoler, mais pas forcément de morceaux « mainstream » que je me m’amuse immanquablement à chanter ou qui m’emportent trop loin dans mon imaginaire, rendant ainsi toute tentative de travail inutile.
Alors ce Citizen of Glass, on l’écoute ?
Oui et… oui mais. Si vous avez adoré Philarmonics, vous aimerez fatalement Citizen Of Glass. Les deux albums sont faits dans le même moule (les professionnels vous diront « Mais absolument pas voyons, rien à voir, tssss ! »), avec plus de parties instrumentales pour le second, notamment de synthé. Cependant, on s’y tromperait presque, tellement l’ensemble est fichtrement bien pensé, bien produit. En revanche, si vous Philarmonics vous a laissé de marbre, il est fort à parier que cet opus en fera de même.
Et tout comme dans Philarmonics, j’ai MA chanson chouchou avec Familiar, où elle en duo avec… elle-même ! Par un habile jeu de modifications de voix, on a l’impression qu’un « featuring » est présent sur cette chanson, mais non. Génial, il fallait y penser.
Alors que son précédent album Aventine ne m’avait pas bouleversifié plus que ça, Citizen Of Glass m’a permis de retrouver l’artiste qui a su me toucher avec Riverside ou Philarmonics. Elle m’emporte dans son univers, me laisse songeuse, rêveuse, presque apaisée. C’est doux, recherché, pas gnan-gnan.
Évidemment, je ne me suis pas réveillée assez tôt pour prendre des places de concert, l’artiste se produisant à Paris le 22 novembre prochain au Casino de Paris. Boulet. En attendant, je me console en passant ses albums en boucle. Et j’espère vous avoir convaincu d’en faire autant ! ^_^
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