Faire du sport, arrêter de fumer, boire moins, mieux dormir, faire un régime, voyager plus… Les bonnes résolutions reviennent comme un boomerang, sans même que l’on y pense, sans réel charme ni réelle envie. Les salles de sport vont, une fois encore, faire leur chiffre d’affaires de l’année (avec la rentrée de septembre) et les ventes de patchs anti-tabac s’envoleront en pharmacies. Quant à moi, trois gros chantiers plus « originaux » m’attendent.
Conduite, bricolage et cuisine : mon année 2025 en 3 étapes
Sans me voiler la face, perdre du poids, déstresser, prendre soin de moi et mieux dormir sont évidemment de bonnes résolutions à mettre en haut de la liste. Mais rien de nouveau et après une année 2024 qui m’a littéralement roulé dessus, j’ai besoin de concret.
Résolution n°1 : (mieux) conduire et surtout, ne plus craindre les parkings !
Trois ans et demi que j’ai une voiture, déménagement de Paris en Bretagne oblige. Après une première série d’heures de conduite pour me remettre à niveau – 15 années sans conduire ont fait leur petit effet – puis une seconde, plus courte, j’ai repris le volant un peu plus sereinement. Un peu plus oui, mais pas complètement et pour cause : je suis toujours bloquée à l’idée de me garer. Et ne me parlez même pas des créneaux, alors qu’objectivement, je sais les faire.
J’ai une obsession dont j’ai énormément de mal à me défaire : me garer parfaitement parallèle entre les lignes. Je suis capable de sortir et de manoeuvrer plusieurs fois pour arriver à mes fins. Mon but ultime : me garer en bataille en une seule fois, sans sortir, re-sortir, etc. C’est simple, je n’ai absolument pas le compas dans l’oeil et malgré ma petite citadine, que j’appelle affectueusement mon tank, je galère.
Et cette obsession a plusieurs conséquences, dont la plus grande est que si je pense avoir du mal à me garer, sans trouver de place de parking, je renonce à prendre la voiture. Oui, c’est tordu. Donc résolution de 2025 : prendre la route et tester, tester et tester jusqu’à ce que ça passe comme dans du beurre. J’ai 12 mois pour y parvenir.
Résolution n°2 : dompter le feu et apprivoiser la cuisinière
Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours eu peur du feu et de la chaleur. Cela remonte sans doute à cette épisode où, petite, j’ai voulu faire le thé pour ma mère avec ma petite dinette en plastique. Posée sur le gaz, la tasse a évidemment failli prendre feu ; la peur de ma vie. De là est née une sorte de phobie : mettre la main dans le four (avec une manique bien entendu) pour sortir un plat, tourner les aliments dans la poêle chaude ou bien encore mettre des pommes de terre à cuire dans de l’eau bouillante. Le beurre qui crépite et manque de me brûler m’effraie également.
Cuisiner relève, ainsi, du challenge. Sans oublier que je déteste pétrir, malaxer, bref, avoir les mains pleines de… trucs. Beurk. En 2025, je veux pouvoir prendre sur moi, mettre de bons petits plats au four et faire cuire des aliments sans avoir peur de la brûlure au 2e degré.
Résolution n°3 : percer, installer des étagères, bref… bricoler
Joe le bricolo, ce n’est définitivement pas moi. Hormis le montage de chariot Ikea que je maîtrise à la perfection, je suis, pour le moment, dépourvue de toute connaissance en termes de bricolage. Visser, je sais. Percer et installer une simple étagère, je ne sais pas faire. Il faut percer, avoir la bonne cheville, la bonne vis, le bon support, etc. : c’est compliqué ! Et ce n’est pas faute d’avoir de quoi faire, car j’ai bien 4/5 étagères qui n’attendent qu’une chose : rejoindre le lieu de vie définitif sur le mur.
Autre problème qui s’ajoute à l’ensemble : j’ai très rapidement mal aux mains et aux bras (merci l’Ehlers-Danlos) et je ne peux pas porter de lourdes charges. Le physique me met des bâtons dans les roues, mais je ne vais pas me laisser faire. En 2025, je vais donc devenir une élève assidue des tutos Youtube et autres ateliers chez Leroy-Merlin et Cie pour pouvoir être fière de moi-même et de ma future décoration dans l’appartement.
2025 bonnes résolutions… ou pas
Il est assez facile de trouver mille et unes bonnes résolutions pour l’année qui débute. Le plus dur va être de les tenir pour qu’en décembre, la satisfaction du travail bien fait puisse primer sur le reste. Outre ces trois gros objectifs, j’aimerais aussi me projeter plus en avant sur mon projet d’écriture qui me trotte en tête depuis quelques années. L’essentiel sera surtout d’être fière de moi et ça, c’est déjà une bonne résolution !
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