Je suis tombée sur ces deux bande-dessinée en flânant dans ma petite librairie de quartier. Ça ne loupe jamais, dès que j’y mets les pieds, je ressors les bras chargés de trésors et là, je peux vous dire qu’avec « À la vie ! » et « Je serai là ! » de l’Homme Étoilé, j’ai tapé dans le mille.
« À la vie ! » et « Je serai là » : deux BD pour une ode à la vie
Xavier est l’homme étoilé, illustrateur, auteur et surtout infirmier en soins palliatifs. Ne prenez pas peur en lisant ces mots. Soins palliatifs, la mort, le désespoir… Oui, mais en fait non et ce grâce à l’humour et l’amour de son prochain distillés par cet infirmier au grand cœur à ses patients.
En tombant sur la couverture de « À la vie ! », j’ai su que j’étais conquise. Le trait du dessin, les sourires… Banco. Et comme je ne fais pas les choses à moitié, j’ai immédiatement acheté le volume 2 avec « Je serai là ! ».
Et pourquoi une ode à la vie me direz-vous alors que l’on parle de soins palliatifs ? Parce que notre homme étoilé met une sacrée dose d’humanité et de vie justement dans les dernières semaines, les derniers jours de ses patients et c’est tout simplement magnifique. J’ai littéralement dévoré ces deux tomes et chacun laisse une sensation de… plénitude. Étrange oui, mais salutaire aussi.
Homme Étoilé, homme d’Éternité
Éternité oui, carrément, pour Edmond et sa glace à la vodka, pour Mathilde et le suédois ou bien encore ces histoires pour Roger et sa passion de Queen. Ces dessins ancrent ces êtres humains, bien avant d’être des malades en fin de vie, dans la vie, grâce à ces romans graphiques. Notre infirmier rockeur lève le voile sur ces patients qui attendent ou refusent la mort et s’évertue à les soulager par la musique, la parole ou tout ce qui peut raviver leurs derniers instants de vie.
C’est beau, c’est doux et définitivement trop court. Bien entendu, les moments de douleur et de peine sont présents, mais enrobés dans une étoffe de bienveillance. En résumé, voilà deux bande-dessinée, ou romans graphiques, à acquérir d’urgence pour vous ou votre famille. Peut-être permettront-elles de vous faire voir le service des soins palliatifs autrement qu’un mouroir et rien que pour ça, c’est une réussite.
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