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Humeurs

Peur de l’aiguille, déroulement… Trois questions sur le don de sang

Chaque 14 juin, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) organise la journée mondiale du donneur de sang – ou journée mondiale du don de sang – destinée à faire « la promotion et la sensibilisation du don de sang ». Si vous hésitez à sauter le pas, retour sur les trois points qui peuvent freiner votre démarche.

couple ayant donné son sang avec un pansement en forme de coeur
© Canva

Le don de sang : mode d’emploi

Chaque année (à la Toussaint avec ses nombreux accidents de la route, pour les fête de fin d’année et, bien entendu, en amont de la période estivale), l’Établissement Français du Sang (EFS) fait appel à la générosité des Français, comme avec l’opération Missing Type. Trop souvent, les stocks de poches de sang sont au plus bas. Mais pour certains, le don de sang n’est pas une évidence.

Comment donner son sang si l’on a peur des aiguilles ?

Êtes-vous bélonéphobe ? Si la peur des aiguilles, par exemple lors d’une « simple » prise de sang, provoque sueurs froides et malaises, vous êtes peut-être carrément phobique des aiguilles et donc… bélonéphobe. Malgré cette condition, vous souhaitez donner votre sang. Comment faire ?

Si vous êtes seul(e), ne restez pas dans votre bulle à ruminer votre peur de l’aiguille. Votre musique, un livre, un jeu vidéo, des exercices de respiration ou une bonne petite série sur votre smartphone feront office de dérivatif pour que le stress ne grimpe pas au plafond avant l’instant T. Si vous le pouvez, venez accompagné(e), vous pourrez ainsi mieux évacuer la pression.

Au moment fatidique… Trichez ! Si c’est la douleur au moment de la piqûre qui vous tend comme une arbalète, il existe plusieurs méthodes :

  • Les crèmes et patchs anti-douleurs : les habitués des prises de sang connaissent bien les patchs EMLA à positionner une heure avant environ avant la piqûre. Attention, les crèmes et patchs sont majoritairement vendus sur ordonnance, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre pharmacien
  • Détourner son attention : au moment où le professionnel s’apprêtera à piquer, pincez-vous, mordez-vous (gentiment) la joue… Bref, détournez votre attention et la piqûre devrait passer comme une lettre à la Poste

Autres méthodes pour apprivoiser votre peur : l’hypnose ou la désensibilisation à l’objet de votre peur par l’exposition renouvelée à l’aiguille (attention, l’aiguille d’une prise de sang n’est pas la même pour un don. Renseignez-vous). À vous de voir si ces solutions vous parlent.

coeur rouge don de sang
© Canva

Comment donner son sang si l’on a de petites veines ?

Vous avez de petites veines, fines et qui roulent ? Vous pouvez tout de même tenter de donner votre sang.

Pour commencer, prenez un bon en-cas (ne jamais venir à jeun sinon c’est le malaise assuré) et buvez beaucoup d’eau. En effet, une bonne hydratation permet de récupérer plus vite et surtout, cela facilite le travail des professionnels : les veines sont plus gonflées, donc plus sensibles et le débit sanguin plus rapide.

Autre indispensable : prévenez le personnel dès votre arrivée et n’hésitez pas à revenir sur le sujet au moment du questionnaire médical. Sachez que le volume du prélèvement varie en fonction du poids et de la taille du donneur, donc si vous craignez d’être aspiré de tout votre sang par votre mini veine, ce sera tout simplement impossible. Et si vraiment le professionnel rencontre des difficultés au moment du prélèvement, il saura s’arrêter avant un potentiel carnage.

Qui peut donner son sang ?

Les restrictions pour donner son sang sont relativement peu nombreuses. Ceci étant, il existe une liste des contre-indications permanentes ou ponctuelles. En voici quelques-unes :

  • Les contre-indications permanentes concernent les infections actives connues pour être transmissibles par le sang (hépatites virales, syphilis, infection par le VIH, paludisme, etc.), un antécédent de transfusion sanguine ou de greffe, ou l’usage de drogues par voie intraveineuse ou intramusculaire, incluant des substances dopantes hors contexte médical
  • Les contre-indications temporaires concernent, par exemple, les personnes ayant été exposées à une situation épidémique pour des agents transmissibles pas le sang (Chikungunya, zika, dengue, etc).

L’EFS liste également d’autres contre-indications temporaires comme une fièvre ou un soin dentaire récent. À noter : depuis le 16 mars 2022, les hommes ayant des relations homosexuelles ne sont plus tenus de respecter une période d’abstinence pour pouvoir donner leur sang.

Pour en savoir plus sur le déroulement du prélèvement, sur le parcours de votre don (sang ou plaquettes) ou simplement pour connaître les besoins actuels en termes de groupes sanguins, rendez-vous sur le site de l’EFS.

Avez-vous prévu de donner votre sang cette année ?

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Bulles de Flo, c'est le résultat de mes coups de cœur lifestyle du moment : culture (livres, cinéma, etc.), décoration, balades... Bienvenue chez moi !

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