Comment dire adieu aux fautes d’orthographe

L’orthographe, on l’aime ou on la déteste. En connaître les principales règles est à la portée de tous. Sachez, par exemple, qu’accumuler les fautes peut être rédhibitoire dans le milieu professionnel, voire personnel. Alors, comment dire adieu aux fautes d’orthographe et de conjugaison ?

Les fautes d’orthographe ne sont pas une fatalité

Le saviez-vous ? Les fautes d’orthographe s’invitent de plus en plus dans les applis de rencontres. Quoi de plus désagréable qu’une énorme coquille qui saute aux yeux dans une bio ou dans les échanges ? Next. Même agression visuelle dans une lettre de motivation quand on recherche un emploi, dans un échange de mails professionnels ou… dans un article de blog.

Au départ était l’apprentissage des mots

J’ai toujours été assez à l’aise avec les mots, en les apprenant grâce à la mythique « Dictée Magique » et, tenez-vous bien, à l’émission « Des Chiffres et des Lettres » (j’étais vieille avant l’heure). Avoir un membre dans la famille professeure de français a peut-être joué aussi aux collège/lycée.

Professionnellement, j’ai immédiatement plongé dans le grand bain des mots et des expressions à manier comme un ninja. Être, pendant plus de dix ans, chargée de communication oblige à faire attention, ne serait-ce qu’en termes de crédibilité. Et actuellement, la pression ne faiblit pas, puisque avec les réseaux sociaux, la relecture d’articles et la rédaction de billets de blog à titre personnel, je dois être au top (enfin faire en sorte de l’être). Mais comment s’y prendre ?

Suivre le roi et les reines de l’orthographe sur les réseaux sociaux

Si enchaîner les livres vous fatigue d’avance, misez sur les réseaux sociaux ! Sur Twitter et Instagram notamment (parce qu’il y a aussi Facebook et TikTok), je suis avec plaisir un roi et trois reines de l’orthographe et de la conjugaison :

• Bescherelle Officiel, le compte Twitter du livre, que dis-je, de la Bible qui a accompagné notre enfance. Bescherelle propose aussi plusieurs outils, comme des applications, pour venir à bout des fautes. À suivre aussi sur Facebook si vous n’avez pas Twitter
• Muriel Gilbert, correctrice pour le journal Le Monde et auteure à succès qu’on ne présente plus.
• Aurore Ponsonnet, auteure et formatrice en orthographe qui partage ses conseils et astuces avec humour
• Maîtresse Adeline qui partage ses fiches de révision sur l’orthographe, la conjugaison et la grammaire via des réels Instagram

Les suivre sur les réseaux sociaux – ou directement via leur site respectif – permet d’enrichir son vocabulaire et sa maîtrise de l’orthographe/conjugaison de manière gratuite, ludique, immédiate et déculpabilisante. C’est idéal.

Petite parenthèse : l’avènement, sans doute éphémère, des jeux de lettres sur Twitter comme SUTOM. Ils sont addictifs et SUTOM permet de découvrir toute l’étendue de la langue française (et le partage des résultats sur les réseaux n’est pas une obligation).

Le projet Voltaire pour une remise à niveau

Le projet Voltaire est connu des fans d’orthographe et même des RH qui n’hésitent plus à exiger – ou a minima qui apprécient fortement – la certification du même nom validant votre connaissance du sujet, sur le même modèle que les TOEIC/TOEFL en anglais.

Ce projet s’adresse aux particuliers comme aux professionnels. Au quotidien, le site propose de connaître les règles basiques d’orthographe, exemples à l’appui. Un forum est également à disposition et permet de résoudre bien des problèmes (testé et approuvé).

MerciApp, l’extension qui vous corrige en temps réel

En version gratuite, l’extension pour votre navigateur MerciApp – qui vous rappellera le correcteur automatique de Word – soulignera vos coquilles pour vous éviter l’impair. Une béquille utile quand vous devez rédiger de façon occasionnelle. Pour une utilisation plus soutenue, une version payante est disponible pour 8€ par mois.

L’orthographe, une amie pour la vie

Parfois, certaines fautes repérées sur les réseaux sociaux me font saigner les yeux : avoir tord au lieu d’avoir torT, au jour d’aujourd’hui, comme même au lieu de quand même, sa va au lieu de ça va… Il y a du travail ! Certains ont simplement la flemme de se relire, et certains ont de vraies lacunes. Difficile de faire la part des choses. Quand c’est la flemme qui prime, c’est dommage, car encore une fois, c’est la crédibilité du discours qui en prend un coup.

Pour terminer, petite précision utile, je ne prétends pas écrire parfaitement. Je sème aussi des coquilles ici et là, mais j’essaie vraiment d’en faire le moins possible. À savoir également, ce billet ne prend pas en compte les dys- (dyslexie, dysorthographie, etc.) qui sont des troubles hors de ma portée, je suis donc totalement illégitime pour évoquer le sujet.