Tiens, ça faisait longtemps que je n’avais pas râlé. Reprenons cette bonne habitude voulez-vous ?
Hier soir, j’avais prévu de passer une excellente soirée en compagnie de Russel Crowe, alias Maximus dans Gladiator. Hier soir, j’ai assisté à un « ciné-concert » au Palais des Congrès… et j’en suis ressortie assez « colère ».
Hier soir, j’avais prévu de passer une excellente soirée en compagnie de Russel Crowe, alias Maximus dans Gladiator. Hier soir, j’ai assisté à un « ciné-concert » au Palais des Congrès… et j’en suis ressortie assez « colère ».
Interprété en direct live par l’Orchestre d’Ile-de-France, Gladiator est l’un de mes films préférés que je ne me lasse pas de regarder. Ok, ce n’est pas du cinéma d’auteur, mais franchement, peu importe, car c’est du grand spectacle comme on l’aime.
Donc pour en revenir à mes moutons, le principe était le suivant : regarder le film diffusé sur grand écran, pendant que l’orchestre joue en live la bande originale. Pour celles et ceux qui aiment ce film, vous savez qu’il y a moyen d’avoir de jolis frissons.
Le site nous promettait une ambiance et une expérience uniques. J’ai été servie.
- Le vrai point fort : indubitablement, l’orchestre qui joue en live, c’est bluffant. Les dix premières minutes, soit la première bataille dans la forêt (ceux qui savent…), donnent lieu à une interprétation qui donne littéralement le frisson. C’est tout ce que j’attendais.
Tout au long du film, l’orchestre colle parfaitement bien au film et les chants sont somptueux, mention spéciale pour la soliste qui module sa voix à loisir, c’est magnifique. La promesse est parfaitement remplie de ce côté. L’orchestre donne une profondeur supplémentaire à l’expérience ciné, c’est à faire.
- Les points faibles : par où commencer ? J’ai trouvé : l’écran. En toute honnêteté, la qualité du film projeté laissait clairement à désirer,
la définition et les couleurs étant assez mauvaises. Les scènes sombres devenaient difficilement « identifiables » (je suis un peu marseillaise dans l’âme parfois). Le souci s’estompait quand les couleurs et la luminosité étaient de la partie, mais sinon… décevant ! Je sais bien que le Palais des Congrès n’est pas un cinéma classique, mais quand on organise un tel événement, on s’arrange pour que ça suive un peu au niveau technique.
Continuons avec la connerie crasse des gens.
Quand les billets indiquent une certaine heure de début, il faudrait s’organiser pour être à l’heure. Hier soir, ce fut un festival de connards (j’y vais un peu fort, mais c’est agaçant). Pardon, mais ils m’ont vraiment gâché le plaisir. Certains n’ont pas dû se rendre compte que le concert n’était pas à « à partir de 19h30 », mais bien à 19h30. Conséquence fâcheuse : quelques abrutis continuaient même à arriver une heure après le début. Une heure !
En plus, j’étais malheureusement placée devant l’allée principale, la fausse bonne idée de la soirée, donc j’ai subi le va-et-vient incessant des pénibles du soir, ouvreurs et ouvreuses compris qui parfois passaient devant nous à la queue leu-leu. Et je me demande également pourquoi Diable les ouvreuses ont laissé rentrer les retardataires. Franchement, il y a des limites. C’est même une question de respect pour l’orchestre et les chœurs.
Enchaînons avec l’autre mauvaise surprise de la soirée : l’entracte.
Et oui, dans un ciné-concert, il y a un entracte de 20 (putain de) minutes ! Je l’ai appris hier à mes dépens. Maximus & Proximo blablatent, Rome est à portée de main quand soudain… The Entracte. Je n’en suis pas revenue et pour tout vous avouer, j’ai été carrément énervée.
Edit du samedi matin : après une bonne nuit de sommeil, j’ai revu ma position un poil énervée. Et oui, j’ai rédigé ce billet à chaud en sortant de la séance. Bref, qui dit ciné-concert dit évidemment concert, donc des musiciens, le chef d’orchestre, les chœurs… et tout ce petit monde a besoin d’une pause ! Re-bref, la pause était évidente. Il n’y a bien que moi pour ne pas percuter les choses du 1er coup… et je dois aussi reconnaître qu’ils se sont assez bien débrouillés pour ne pas couper dans le vif, dans un scène clé.En résumé, je n’ai pas vraiment passé une bonne soirée, alors que j’aurais pu.
Peut-être (sûrement même) ai-je été la seule à n’avoir pas percuté qu’il y avait nécessairement une coupure, mais franchement, c’est désagréable. Tu es dans le film, dans l’émotion et pouf, coupure nette pause pipi/bouffe/clope. Génial, formidable, magique !
Edit du samedi matin : après une bonne nuit de sommeil, j’ai revu ma position un poil énervée. Et oui, j’ai rédigé ce billet à chaud en sortant de la séance. Bref, qui dit ciné-concert dit évidemment concert, donc des musiciens, le chef d’orchestre, les chœurs… et tout ce petit monde a besoin d’une pause ! Re-bref, la pause était évidente. Il n’y a bien que moi pour ne pas percuter les choses du 1er coup… et je dois aussi reconnaître qu’ils se sont assez bien débrouillés pour ne pas couper dans le vif, dans un scène clé.En résumé, je n’ai pas vraiment passé une bonne soirée, alors que j’aurais pu.
Entre la qualité du film, les pénibles et l’entracte (et finalement mon humeur de chien), c’était un festival qui m’a empêché de profiter pleinement du concert, alors qu’en toute objectivité, ça valait vraiment le coup.Sinon, West Side Story sera en ciné-concert (VOST of course et un entracte, vous êtes prévenus) au Grand Rex les 30 & 31 janvier, ainsi que le 1er février prochains. Vous aurez certainement plus de chance et WSS est un film culte.
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