Didier Conrad, nouvel artiste attitré, a gardé 95% de la patte originale qui fait le succès de la franchise. Evidemment, le trait de crayon a évolué au fil des albums, heureusement d’ailleurs, mais là, il y a deux/trois petites choses qui me gênent. Par exemple, je n’ai pas reconnu Bonemine (la femme du chef Abraracourcix) tout de suite. D’une manière générale, les traits féminins ont été arrondis, accentués, « féminisés » avec un peu de rose aux joues par ci, des cils allongés par là. Un peu perturbant au premier abord, mais après tout, c’est une bonne chose.
Malgré cela, la lecture peut rester un plaisir… si le reste suit. Hors, je suis désolée, mais j’ai trouvé cet album sans intérêt. L’histoire met un temps infini à démarrer et quand, enfin, on s’y met, je m’aperçois qu’il reste dix pages à avaler. Gloups. C’est long, c’est lent, les jeux de mots sont pratiquement inexistants.
D’ailleurs, en parlant de jeux de mots, découvrir les noms des nouveaux personnages fait toujours partie du jeu et en général, les trouvailles sont assez bien vues. Pour cet opus, je suis mi-figue, mi-raisin, surtout pour les plus jeunes.
Certaines références sont clairement, à mon sens, incompréhensibles pour les enfants qui souhaiteraient se plonger dans l’univers du Gaulois. Je vous laisse découvrir l’ensemble, mais un fondu enchaîné ou bien encore la norme Afnor devraient en laisser plus d’un songeur. Quant au gimmick du borborygme en anglais… une fois, deux fois, trois fois c’est bon, on a compris.
Pas besoin de prolonger ce billet, vous l’aurez compris, Astérix chez les Pictes ne restera pas, en ce qui me concerne, dans les annales de la saga, sauf pour le côté passage de flambeau entre auteur/dessinateur. Pour le reste, je passe, à grands regrets.
Et vous, êtes-vous un fan d’Astérix ? Avez-vous déjà dévoré le dernier album ?
Qu’en pensez-vous ?
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