Acheter sa première voiture : c’est l’aventure ! (Part. 1)

Certaines choses ont quelque peu changé dans ma vie, notamment le fait que, depuis peu, je suis devenue propriétaire d’une voiture. Et acheter une voiture, c’est se confronter à quelques petites aventures plus ou moins inattendues. En voiture Simone !

Acheter une voiture, une expérience à vivre

J’ai passé mon permis littéralement au siècle dernier, en 1999. Toute fraîche émoulue avec mon papier rose – car oui, à l’époque, le permis de conduire était en papier rose – je rêvais d’avoir une voiture, comme un accomplissement.

Vingt-ans plus tard, je passe la première

Avance rapide sur mon existence pour stopper en cette année bénie 2021. L’année où j’ai acheté ma toute première voiture. Pendant vingt ans et des pâquerettes, j’étais à Paris ou en région parisienne, donc je n’avais pas franchement besoin d’un véhicule motorisé à quatre roues.

Arrivée en Bretagne, il est indispensable, pensais-je alors, d’avoir une voiture, notamment pour mon travail. Après m’être confrontée à la réalité, il semble qu’un mix TER/Bus et voiture soit le compromis qui me convienne, pour le moment.

Acheter sa voiture en ligne pour la première fois : ce qu’il faut savoir

(Plus ou moins) jeune et naïve, me voilà donc en quête de ma parfaite « titine ». J’ai un budget relativement limité et ne peux donc viser des voitures récentes. Je sais, néanmoins, ce que je veux et ce que je ne veux pas. Une essence, 5 portes (idée fixe qui, au final, ne servira à rien), la clim (au moins manuelle) et un modèle relativement petit et maniable. Bien entendu, j’ai voulu aller vite, j’aurais dû mettre la pédale douce sur le sujet…

Aramis auto, spoticar, la Centrale… J’ai regardé sur quasiment tous les sites de ventes de voitures d’occasion en ligne pour, finalement, arrêter mon choix sur la Centrale et une Chevrolet Spark de 2013. Je rêvais d’une Twingo, mais le prix m’en a vite dissuadé. Ma « précieuse » est donc noire, citadine, haute sur pattes contrairement à une Twingo ou une Fiat 500 assez « ras du sol » et… dure à conduire, au final.

Le concept de l’achat de voiture d’occasion en ligne est simplissime : on renseigne ses critères (prix, modèle, couleur, année, kilomètres, accessoires, etc.), on filtre et voilà, vous avez une liste de voitures disponibles, en livraison ou non. Attention cependant, certains critères annoncés sur les fiches techniques ne sont, en réalité, pas toujours disponibles, la faute aux formulaires automatisés par modèle…

Les points importants à avoir en tête : la cote Argus du véhicule, selon son année de construction et le nombre de chevaux (je n’avais pas vérifié plus que ça bien entendu), la pastille Crit’Air, le coût supplémentaire des papiers type contrôle technique, carte grise, etc. (là encore, je n’avais pas cet élément en tête et j’ai dû ajouter 500€ à la facture finale. Sans commentaire) et la garantie du véhicule (6 mois, 12 mois…).

Tout était réuni pour que ce premier achat débouche sur un vrai regret, mais je ne peux sincèrement m’en prendre qu’à moi-même. J’étais affreusement seule pour gérer cet achat, sans conseils. Il fallait bien que je tombe sur quelques failles.

Acheter une voiture quand on est une fille

Attention, paragraphe sexiste à souhait. Acheter une voiture quand on est une fille, seule, c’est s’exposer à quelques petites déconvenues : l’appel aux concessionnaires qui se révèle être des plus pénibles quand, en face, vous avez des crétins dont vous percevez nettement les haussements d’épaules et les soupirs, la récupération de la voiture en 4 secondes chrono avec une remise des clés sans explications du véhicule (et moi, trop timide pour poser la moindre question), la volonté de la revendre impliquant la rencontre avec un véritable connard condescendant…

En trois mois, j’ai découvert de la pire des manières ce que mon entourage me disait : « Ne vas pas chez un concessionnaire/garagiste seule, sans homme, peu importe s’il s’y connaît ou pas ». Cette affirmation s’est révélée tellement vraie… En 2021, si vous êtes seule et que vous souhaitez acheter une voiture, munissez-vous d’un individu mâle et laissez-le gérer, même si cela implique que vous devez tout caler en amont pour rester en retrait le Jour J. C’est aberrant, mais c’est la réalité.

Voiture achetée = cours de conduite à caler

Acheter la voiture, ok. Aller la récupérer auprès d’un concessionnaire qui n’en a strictement rien à faire et ne vous explique rien sur le véhicule, ok. Maintenant, il s’agit de prendre place derrière le volant, de caler vos rétros, votre siège (on en reparlera) et de passer la première… Et ça, ce fut aussi épique. Rendez-vous mardi pour la deuxième partie de mes palpitantes aventures avec une voiture !