S’il y a des publicités que je trouve particulièrement horripilantes en ce moment, ce sont bien celles de la tablette Surface de Microsoft. Entre la Geneviève (les américains et les prénoms français) qui a « une capacité de travail énorme » (ego démesuré bonjour), l’autre idiot dans son avion, tête à claques et enfin le Boss qui est tellement con qu’il ferait honte à la terre entière, vous avouerez que l’on a moyennement envie d’acquérir cette tablette.
Comme je ne fais pas les choses comme tout le monde, enfin j’essaie, j’ai demandé s’il était possible, éventuellement, peut-être de tester la bête. Coup de chance, ce fut un oui (gniiiii). Alors ne perdons plus de temps : elle est comment, la Surface ?
En préambule, je précise que je suis environnée de pommes en tous genres à la maison, donc j’ai mes petites habitudes de mamies sur ma tablette. Heureusement, je maîtrise également le bon vieux PC, donc ça ira.
Autre précision : si vous souhaitez un compte-rendu sur la partie technique de la bestiole, il y a tout pleins d’articles qui font bien mieux que moi le job.
Première prise en main : la Surface est un chouïa plus lourde que l’iPad, mais vraiment rien de bien de rédhibitoire. Donc c’est parti mon kiki. Chose étonnante qui se confirmera par la suite, je préfère nettement utiliser la Surface en mode paysage qu’en portrait, alors que c’est l’inverse pour la pomme. D’ailleurs, elle est faite pour ça, tout simplement.
Compte, mot de passe, moulinage… la mise en route de l’engin est un peu moins intuitive que l’iPad, mais une fois que c’est fait, zou, vogue la galère ! Après, c’est parti, à vous le bureau façon Windows 8 personnalisable au niveau de la forme, comme du fond. Je suis carrément fan.
J’ai également eu quelques difficultés à me familiariser avec les différents « glissements » à effectuer quand on veut retourner sur le bureau, un nouvel onglet sur Internet ou quand on veut accéder à toutes ses applications. Un coup de gauche à droite, un coup de bas en haut… Une petite gymnastique qui, une fois apprise, vous facilitera la vie. C’est comme tout, une fois que l’on « s’acclimate » à quelque chose, c’est tout de suite plus facile (Captain Obvious bonjour).
L’une de mes craintes était de ne pas pouvoir lâcher mes réflexes d’iPad ou de MacBook Air, mais hormis pour le clavier, tout s’est très bien passé, le patient a survécu à l’opération.
Le clavier tiens, parlons-en. Au toucher, il est vraiment bien. Intuitif, rapide, doux au toucher, j’adhère complètement. Par contre, moins j’utilise le pavé tactile, mieux je me porte. De la même « texture » que le reste du clavier, on ne sait pas trop où il commence et il où s’arrête. Il n’est pas, à mon sens, d’une efficacité redoutable et aurait même plutôt tendance à me ralentir dans mes démarches. Je zappe.
Sinon, une chose que je plébiscite à 100 % : la présence d’Office. Mais merci quoi ! Et oui, ça facilite tellement la vie quand on a besoin d’une tablette à usage perso, mais aussi pro ! La légèreté de cette tablette hybride, qui reste un vrai PC dans l’âme (avec un port USB – oui oui !), est un véritable atout pour celles et ceux qui ont besoin de trimballer leur double vie quotidienne. Je plussoie.
Enfin, la luminosité et la clarté de l’écran sont bluffantes. La vitesse de l’engin est très appréciable également et le pied intégré à la tablette se révèle vite indispensable. Bref, que des détails assez bien vus.
Pour terminer, je vais être honnête : je mange trop de pomme depuis longtemps (environ une petite dizaine d’années) pour passer la main et si je devais le faire, j’irais peut-être du côté d’Android. Maintenant, j’ai réellement apprécié de pouvoir tester la Surface qui vaut bien mieux que ce que je croyais. Comme quoi, il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis. Cette tablette est un parfait complètement d’un iPad mini par exemple.
Je n’ai pas pu résister 😉 |
Un grand merci à Anouck d’Hopscotch pour ce prêt et promis, j’en ai pris soin !
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