Twitter, ce réseau social qui, en prenant un gros raccourci, m’a fait sortir de ma coquille. Enfin qui m’a fait prendre conscience, si besoin était, que j’étais vraiment une ourse mal léchée et assez sauvage, trop timide. Twitter, ce réseau grâce auquel j’ai fait et ferai encore de très belles rencontres humaines, IRL comme on dit, mais aussi virtuelles.
Twitter, ce réseau où l’ironie en 140 caractères ne passe pas, où les personnes s’offusquent en un éclair, où tout peut partir « en sucette » sans même avoir eu le temps d’écrire #lesgens. Twitter, ce réseau où je me suis aussi pris de belles baffes, où j’ai perdu quelques illusions, où certaines personnes que je ne connais ni d’Eve, ni d’Adam, m’ont déçues. L’inverse peut être vrai d’ailleurs.
Twitter, ce réseau où, encore aujourd’hui, j’ai grincé des dents à la lecture d’une blague vraiment « pas drôle ». Twitter, ce réseau où l’humour de chacun peut se perdre entre les tweets.
Twitter, ce réseau qui concentre les meilleurs côtés et les pires travers des gens. Tout y est compacté, rapide, instantané, pré-mâché et pré-digéré. Pas le temps de penser, il faut réagir avant les « autres ». Mais ce n’est pas que ça et heureusement, sinon il serait plus que temps de fuir. C’est aussi un incubateur d’idées, un réseau personnel et professionnel d’une inégalable puissance, une source d’informations jamais tarie.
Ce billet est, pour le moins, d’une inutilité crasse, il n’apporte rien de nouveau et brasserait même plutôt de l’air, mais voilà quelques temps que je tique. Que ferais-je sans mes gazouillis quotidiens et surtout, comment ferais-je sans les vôtres ? Serait-il temps de me désintoxiquer ? Le déclic est long à venir, mais il est pourtant là, caché dans un coin de ma tête. Il attend son heure.
Etre heurtée, non pas par la teneur de cette fameuse blague qui, après tout, est tellement stupide que je ne devrais même pas y prêter la moindre attention, mais plutôt par le fait qu’untel ou untel ait « osé » le tweeter me laisse à penser qu’il y a souci. Ne prendrais-je pas ça un peu trop à coeur ? Si, certainement.
Twitter n’est pas le reflet de la « vraie vie », il est important de s’en souvenir, tout le temps, à chaque tweet lu et rédigé, pour ne pas tomber de haut par la suite. C’est une évidence. Mais parfois, je me laisse aller et à penser que les personnes cachées derrière leurs écrans sont sympas, rigolotes, énervantes, parfois pathétiques ou simplement fatigantes et j’en fais partie.
Alors je lâche le clavier, je regarde autour de moi, parle avec de vrais humains et vis, tout simplement.
1 Comment
Anonyme
janvier 24, 2013 at 9:06 pmBonsoir, en cherchant des artistes pour une devoir d'art (eh oui je raconte déjà ma vie..) je suis tombée sur ton blog, alors je ne sais pas l'âge que tu as ni rien, ton prénom ou quoi, mais comme j'ai vu que ton blog était à jour jme suis dit: "Oh elle a l'air trop gentille je veux lui parler!" un petit caprice. J4ai pas de blog comme toi mais un skyrock, http://www.sall-y-annis.skyrock.com j'aimerai beaucoup qu'on papote! !Non on ne se connait pas mais moi c'est toujours comme ça que je fais de nouvelles rencontres, avec une franchise presque prétentieuse, désolée. Au plaisir de peut-être discuter!