C’est un peu bêta d’ailleurs, puisque je termine ma semaine de vacances bien méritée bienvenue. Seulement voilà, à chaque période de congés, peu importe les saisons, impossible pour moi de me reposer comme il le faudrait. Je ne décroche pas ou très peu, le smartphone toujours à portée de main et surtout, surtout… je tombe systématiquement malade. C’est comme au Loto : 100% des gagnants ont tenté leur chance. Cette semaine, je n’ai pas « dérogé à la règle », même si j’ai eu trois jours relativement tranquilles, une première.
Mais moi, je caresse l’espoir de casser ce cycle infernal, de prendre l’air, de partir quelques jours, de souffler un peu. Et je rêve, un peu, beaucoup, passionnément. Et ces derniers jours, l’envie s’est décuplée pour devenir presque vitale.
Le livre de Virginie, Le premier jour du reste de ma vie, ainsi que l’opé blogueurs d’un hôtelier qui emmène des blogueuses un peu partout en France me font littéralement baver d’envie. Quand je vois également les clichés Instagram de certaines blogueuses à Disneyland, j’ai envie de retomber fissa en enfance, là, maintenant, tout de suite. Je suis en mode « découverte » et « larguons les amarres » dans ma tête. J’ai envie d’être surprise, de lâcher prise.
Tout me fait envie, comme une petite fille dans un magasin de bonbons.
J’ai envie de Bretagne, de Pays Basque, de Copenhague, de Lille, de Bruxelles, de Londres, d’Amsterdam… J’ai envie de partir quelques jours, pas forcément longtemps, mais tout de même un peu. Même un week-end, je prends.
Je « n’ai qu’à » organiser tout ça ?! Oui, vous n’avez pas tort en effet. Mais… mais je ne sais pas par où commencer ! Et puis étant toute seule, je ne sais pas où aller, que faire… Je suis toute perdue ! Je crois que j’ai bien besoin qu’on me prenne par la main pour démarrer la machine… Côté calendrier, ce n’est pas évident non plus, puisque le mois de mai est chargé jusqu’à la lie avec le boulot, début juin est aussi mortibus. Bref, c’est le boxon !
Tout ça pour dire que j’ai besoin d’air, voilà !
Quelque chose me dit aussi que ce besoin est peut-être le signe de quelque chose de plus profond, d’un plus grand changement de vie. Alors en attendant, je continue de rêvasser par écran interposé. Je crois, malgré tout, que je vais sérieusement songer à me bouger les fesses pour les congés d’été, histoire d’être à nouveau malade, mais hors de Paris !
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