L’histoire : deux voisins de paliers, l’un officier dans la marine, l’autre enseignante, tous les deux retraités et esseulés, se « chamaillent », se cherchent des poux, se titillent à n’en plus finir quand soudain…
Nous entretenons tous des rapports plus ou moins resserrés avec nos voisins. Certains nous détestent, parfois on s’en fait des amis, mais le plus souvent, l’entente est cordiale, chacun chez soi et les vaches seront mieux gardées. C’est d’un triste quand on y pense… Qui n’a pas, un jour, râler, vociférer contre un voisin trop bruyant ? Ajoutez à cela un sentiment de solitude tenace, une retraite qui bouleverse le quotidien et vous obtenez le parfait cocktail pour une relation inter-voisins explosive. Voilà le « pitch » de « Mur ».
Cette petite perle d’1h10 est tour à tour drôle, touchante, émouvante.
Les dialogues d’Amanda Sthers sont parfaitement ciselés et le ping-pong entre les deux acteurs glisse comme une lettre à La Poste. Nicole Calfan et Rufus se renvoient perpétuellement une balle imaginaire pour le plus grand plaisir des spectateurs.
Au niveau des décors, c’est assez minimaliste, mais ils collaient parfaitement à l’ambiance de la pièce et c’est bien là l’essentiel.
Hier soir, j’étais au premier rang, le nez quasi collé à la scène. Si vous souhaitez y aller et que vous avez le choix des places, évitez d’être trop près, ça « gâche » un tout petit peu le plaisir. Mais vraiment un petit peu. Rufus a un peu savonné au début, puis il s’est vite repris. Par contre, qu’est-ce qu’il postillonne ! Un vrai geyser ! Ce détail mis à part, j’ai passé un vrai bon moment d’avant soirée.
Si vous souhaitez un autre avis, direction le blog de Plastie.
Pour réserver, vous avez jusqu’au 24 novembre, donc n’hésitez pas à vous faire plaisir !
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