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Flâneries

La tête dans les étoiles (et pas que) au Planétarium de la Villette !

C’est la rentrée, la nouvelle année pouet pouet tagada… enfin pas pour tous ! Et oui, j’ai choisi de prendre mes vacances en décalé et j’ai donc l’opportunité de glander gentiment jusqu’à la semaine prochaine. Au programme : dodo, gourmandises, étoile de mer sur canapé et quelques sorties dont le Planétarium à la Cité des Sciences de la Villette.
Bon c’est la Géode, pas le Planétarium…
Voilà de respectables années que je souhaitais aller au Planétarium, depuis que j’ai atterri dans mon actuel quartier en fait, soit il y a 12 ans. Qui va piano, va sano comme on dit. Je me souviens de ma première « expérience » au Palais de la Découverte quand j’étais petite et j’avais a-do-ré. Avoir la tête dans les étoiles, c’est simplement magique.
Bon allez hop hop hop, c’est le Jour J.
Un trajet dans la froidure et la venture d’une petite demi-heure et nous voici à la Villette. Le parvis est comme le temps, gris souris. Pas un chat à l’horizon, c’est tranquille. Quand soudain… aux portes du Planétarium, une classe d’ados qui attend en ruminant que l’entrée soit autorisée. Et merde, moi qui pensais avoir la paix ! Une mère de famille a le même réflexe en entrant dans la salle : tous aux abris ! Bon en fait, on ne les a pas entendu, c’était parfait. Comme quoi, les idées reçues…
L’ouvreuse est aimable comme une porte de prison, le responsable de la salle semble un poil autoritaire également. On va se détendre… L’instinct grégaire des humains fait son oeuvre : dans une salle de 256 places, tout le monde se rassemble au centre.
C’est parti mon kiki ! Et là… c’est le drame.
Avant, je n’avais pas le mal des transports, mais ça, c’était clairement avant.
Sur une séance d’un peu plus de 30 minutes, on commence par un petit film sur les constellations et la façon de repérer rapidement la grande Ourse, la petite Ourse, l’étoile polaire, etc. Très intéressant, même si je regrette le côté un peu « expédié » de l’affaire. Malgré cela, le principe du Planétarium est respecté, avec un grand spectacle immersif en images de synthèse qui donne l’impression d’être réellement dans l’Espace. C’est assez bluffant.
Rien qu’avec ce premier film, je ne me sens pas à mon aise dans mes baskets, j’ai l’estomac qui commence à faire des siennes. Ah nan hein, pas maintenant ! Et bien si. L’impression se confirme très rapidement avec le second film « Dark Universe, au coeur de la matière noire » qui nous emmène au coeur de l’univers et de son évolution. J’ai mal au coeur !
Les images tournent à une vitesse folle, les galaxies défilent… Beurp. Je suis bonne pour fermer les yeux et dire adieu aux images, impossible d’aller plus loin sinon je redécore le siège de mon voisin. C’est la loose ! Je ne suis pas la seule à avoir eu du mal, puisqu’en sortant, j’entends un grand gaillard se plaindre de son estomac douloureux… 
Côté film, je n’ai donc pas vu les images, mais j’ai entendu la voix-off et c’est officiel, je n’entends rien à l’astronomie en général. Trop compliqué pour mon petit cerveau. Les années-lumière, la matière noire, les résidus stellaires… Piouf, je bloque. C’est comme les maths, quand ça ne veut pas, ça ne veut pas et ce n’est pas faute d’essayer.
En résumé, Dark Universe est assez pointu. Intéressant, mais pointu. Ce n’est peut-être pas le film que je montrerais aux petits en premier, par exemple.
Autre bémol : à 9/10€ la place, assurez-vous bien de ne pas avoir le mal des transports en général, sinon vous ne pourrez pas apprécier l’expérience comme il se doit et ce serait vraiment dommage. Et enfin, commencez par un film « à votre portée ». Voilà ! Alors, vous avez la tête dans les étoiles ?
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Bulles de Flo, c'est le résultat de mes coups de cœur lifestyle du moment : culture (livres, cinéma, etc.), décoration, balades... Bienvenue chez moi !

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