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Humeurs

IRM : oh oui encore encore! Ou pas en fait…

Tiens, ça fait longtemps que je n’avais pas parlé de moi moi moi.com et de mes petits soucis de santé! Finalement, en y pensant, je suis assez impudique : partager avec vous mes angoisses existentielles sur mes petits bobos n’est tout de même du meilleur effet. Ne suis-je pas une princesse qui se mouche dans de la soie et pète des bulles?

Oh comme c’est joli! (Neurones inside)

Bref… Allez, je continue ici ma psy gratuite en partageant avec mon adoration pour un examen indolore (vrai) et terriblement sympathique (moins vrai) : l’IRM ou Imagerie par Résonnance Magnétique.
Une petite définition avant de commencer : l’IRM est une technique d’imagerie médicale permettant d’obtenir des vues 2D ou 3D de l’intérieur du corps de façon non-invasive avec une résolution relativement élevée. et principalement dédiée à l’imagerie du système nerveux central (cerveau et moelle épinière), des muscles, du cœur et des tumeurs.

Alors comme ça, ça semble super sympa. En vrai, c’est… assez pénible.
First of all, si vous devez passer cet examen, il y a 90% de (mal)chances pour que vous ayez droit à une injection. En soi, rien de fatal, sauf si, comme moi, vous avez les veines très fines qui roulent. Merci le syndrome d’Ehler-Danlos.
Là, vous (je) connaissez la musique, vous flippez, vous montrez l’endroit exact (et pas à côté) où l’on peut vous piquer, vous faites les gros yeux parce que l’infirmier/mière connaît son (putain) de métier et qu’il/elle veut absolument vous piquer dans le pli du coude – j’ai dit non, cherche pas -, il/elle rate sa cible (sans blague), vous vous énervez (plus ou moins) gentiment, vous pleurez.
Voilà, le postulat de départ est posé.
A trente ans, je pleure encore au moment de me faire piquer.
ça donne envie n’est-ce pas? Et oui, c’est aussi étroit « en vrai »
On passe aux choses sérieuses, claustrophobes s’abstenir. Interdiction d’ouvrir les yeux, même avec leur miroir à deux balles, sous peine d’avoir une jolie crise de panique pour les plus sensibles. Il est possible de prendre un relaxant un peu avant l’examen, c’est déjà ça. Pour ma part, je n’en ai pas l’utilité, je préfère avoir la frousse. Allez comprendre.
Et oui, une IRM, c’est, pour aller vite, un aimant géant qui tourne autour de vous. Dans un tube. Étroit. Très étroit. Tellement étroit qu’il est possible pour une personne de constitution normale de mettre les bras le long du corps sans bouger. Pour les personnes plus corpulentes comme moi, les bras sont sur le corps, en tension, parce qu’il ne faut PAS bouger d’un poil. C’est comique de tenir en « tension » pendant 1/4 d’heure environ. Le jour où j’ai eu mon AVC, mon bras droit ne répondait plus. Va maintenir en tension, sans bouger, un truc qui ne répond plus! J’en ai été quitte pour avoir chaud, très très chaud à cet endroit qui touchait la paroi. 
On continue avec le coeur de la bestiole, non pas sa cuisine, mais son rythme dans la peau.
Boum boum boum tchic tchic tchic biiiiiiiiiiiiiiiiizzzzzz… Comment parvenir à vous retranscrire les différents bruits d’une IRM? Un marteau piqueur doublé d’une scie sauteuse agrémentée d’un fax en fin de vie, le tout saupoudré d’un peu de djembé pour marquer la mesure avant le lancement des séquences? Celles et ceux qui n’en ont jamais passer peuvent difficilement s’imaginer la « chose ».
Selon les endroits, vous aurez le droit à des boules Quiès, à un casque, les deux ou simplement un cale-tête qui sert aussi de casque. Quand j’étais petite, j’avais la chance… de ne rien avoir. Le grand luxe et migraine assurée en sortant.

La durée d’un examen? 15 minutes pour les plus courts, jusqu’à 30 minutes pour les plus courageux (mais qui n’ont pas vraiment le choix en fait). Que faire pendant cette période? Compter les moutons, réfléchir à un plan de com’ pour le lendemain, se répéter comme un mantra que « tout va bien se passer »… Penser, penser et penser, encore et toujours, sans s’arrêter. Une fois, j’ai « laissé entrer le bruit », « suivi le rythme ». Mal m’en a pris, car j’ai eu la désagréable impression que ma boîte crânienne était vide et qu’une main tapait avec un marteau à l’intérieur. L’horreur.

Pour 2012, j’en suis à ma troisième IRM. Je vous avoue que j’en ai un peu ras-le-bol, sans compter le taux de radiation que je me prends à chaque fois dans les dents. Sans compter également les échographies et radios que je passe également. Je vais bientôt briller dans le noir si ça continue.

Voilà. J’avais envie de partager avec vous mon petit ressenti sur cet examen qui me fait flipper à chaque fois. Veuillez m’excuser si ce sujet ne vous intéresse pas des masses, vous avez le droit de le dire.
A la prochaine!

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Bulles de Flo, c'est le résultat de mes coups de cœur lifestyle du moment : culture (livres, cinéma, etc.), décoration, balades... Bienvenue chez moi !

2 Comments

  • Uty
    septembre 1, 2012 at 7:23 am

    J'ai récemment passé un IRL, et c'est tout de même assez impressionnant. Heureusement, j'avais un casque avec de la musique. 🙂

    Reply
  • Ben, ingénieur biomed
    août 13, 2013 at 9:49 am

    Bonjour 😀

    Petit Com' pour rassurer : une IRM n'irradie pas, ce sont juste des aimants très fort et des ondes radios (comme pour la radio ou la TV, rien de nocif)
    Concernant le tunnel : il fait 60cm de diamètre, c'est étroit, mais pas tant que ca si on compare à une douche ou une porte de même largeur.
    et bonne nouvelle maintenant on fait des 70 cms qui sont un peu moins bruyantes.

    Bon courage à toi

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