Ce qui me rend gourmande? Hum… Un bon chocolat chaud de chez Angelina, du Milka (et oui), des After Eights (Mmmm), des macarons Pierre Hermé… bref, du sucré, du sucré et encore du sucré. Je suis gourmande et je suis l’assume. D’ailleurs, je suis tellement gourmande que je me suis récemment acheté un petit bouquin sur des recettes de desserts à tomber. Je suis indécrottable, même si je ne sais pas cuisiner.
Pour le côté moins consumériste de la chose, il y a bien entendu l’envie de se battre, de se sortir d’une mauvaise situation, mais là, ce n’est pas tout à fait la même chose. Ce qui devient un péché, c’est quand une envie pas forcément vitale nous consume de l’intérieur.
Donc pour revenir à nous moutons, je me rends compte qu’au quotidien, j’envie quand même pas mal de personnes. Et puis dès que je m’en rends compte, une petite bulle d’ange sur l’épaule gauche tapote de la semelle en sifflant « Tsss, tsss, allons allons« . Il est mignon cet angelot!
J’envie les polyglottes de pouvoir parler plusieurs langues quand je galère pour sortir trois mots en anglais (et donc pour trouver un travail), j’envie les filles aux cheveux longs et soyeux, les miens sont partis depuis longtemps… Bref, l’envie se gère au jour le jour. Il va et s’en va aussi vite qu’elle est arrivée.
En résumé : avoir envie, c’est bon. Envier, c’est pas bon. (Je suis allée la chercher loin celle-là).
Pour terminer ce petit billet qui n’est pas forcément d’une légèreté absolue : la paresse.
Attention, ne pas confondre une envie irrépressible de dormir avec de la paresse. La paresse au quotidien, en y réfléchissant, pourrait s’apparenter, j’ai bien dit pourrait, à la procrastination. L’art de tout remettre au lendemain. Mais pas seulement, évidemment.
Au jour le jour, cela peut se traduire par le fait de prendre l’ascenseur au lieu des escaliers ou d’acheter un sandwich au lieu de faire son petit Bento so 2010/2011 le matin même. Ouh que c’est mal. Tendez vos mains que j’y appose une petite tape. Et puis quoi encore?! Alors oui, on pourrait prendre ça pour de la paresse, mais moi, j’appelle ça de l’optimisation du temps passé. Mauvaise foi bonjour.
Nous n’avons pas toujours le temps de ne pas remettre les choses à plus tard. Et puis être paresseux, parfois, c’est aussi se poser, dire stop. Dans une société où tout va toujours plus vite, être paresseux pourrait même être considéré comme un mode de vie.
En résumé : prenez le temps d’être (un peu) paresseux, votre taux de stress s’en trouvera amélioré!
Tout ça pour dire que quoi que nous puissions faire, nous succombons un petit peu chaque jour. Cessons de nous torturer en disant que c’est mal. S’en rendre compte, c’est déjà un premier pas! Et puis ma foi, croquez la pomme, c’est bon pour la santé!
Et vous? Quel est votre péché mignon?
4 Comments
margaux33
mars 10, 2011 at 7:48 pmle nutella c'est pas mon truc mais un éclair au café! hum!!!
je suis gourmande
Florence
mars 11, 2011 at 9:10 amC'est vrai qu'un bon éclair bien fait procure un plaisir sans partage… Bon appétit 😉
Papillote
mars 29, 2011 at 4:46 pmvu qu'on me surnomme l'estomac sur pattes.. je dirai la gourmandise !
Florence
mars 29, 2011 at 5:34 pmJe pense que ce "péché" met tout le monde d'accord 😉